Une place pour Jésus

© J.-Gary Ellison 2007. (Posté précédemment)

Luc 2:1–7 (BDS) —

1En ce temps-là, l’empereur Auguste publia un édit qui ordonnait le recensement de tous les habitants de l’Empire. 2 Ce recensement, le premier du genre, eut lieu à l’époque où Quirinius était gouverneur de la province de Syrie. Tout le monde allait se faire recenser, chacun dans la localité dont il était originaire. 4 C’est ainsi que Joseph, lui aussi, partit de Nazareth et monta de la Galilée en Judée, à Bethléhem, la ville de David : il appartenait, en effet, à la famille de  David. Il s’y rendit pour se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui attendait un enfant. Or, durant leur séjour à Bethléhem, arriva le moment où Marie  devait accoucher. Elle mit au monde un fils : son premier-né. Elle lui mit des langes et le coucha dans une mangeoire parce qu’il n’y avait pas de place pour  eux dans la pièce réservée aux hôtes.

Dans cette histoire du premier Noël, l’histoire de l’entrée de Jésus-Christ dans le monde, nous lisons quelque chose d’étonnant. Quand Joseph et Marie sont allés à Bethléhem pour le recensement, il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.

I. ON N’A PAS FAIT DE PLACE POUR JESUS LORS DE SA NAISSANCE.

Cela n’est pas étonnant en soi. Mais c’est étonnant sur deux plans.

A. C’est étonnant sur le plan humain.

D’abord, c’est étonnant sur le plan humain. Il n’est pas étonnant qu’il n’y ait plus de place dans la petite hôtellerie à Bethléhem. Bethléhem était un petit village sans importance à quelque 7 kilomètres de Jérusalem.

César Auguste, premier empereur de l’empire romain, avait décrété un recensement de l’empire. Israël était sous l’autorité romaine et tout Juif devait retourner dans sa ville natale ou la ville de son héritage. Joseph devait se faire inscrire à Bethléhem, lieu de la naissance de David mille ans auparavant, parce qu’il était de la lignée de David. Marie voyageait avec Joseph. Normalement, il n’était pas nécessaire pour les femmes de payer leurs taxes en personne, mais Joseph a peut-être pris Marie avec lui parce que le temps de son accouchement s’approchait et il ne voulait pas la laisser aux insultes de ceux qui savaient qu’elle était mariée depuis moins de neuf mois (cf. Luc 1:56). Matthieu nous dit que Joseph l’a prise comme épouse après une révélation par un ange du Seigneur, « mais il ne la connut pas jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils » (Matthieu 1:24-25). Luc se sert du terme « fiancée » pour faire savoir que bien que mariés, Joseph et Marie ne vivaient pas comme des mariés et qu’elle était enceinte non par Joseph mais par l’ombre du Saint-Esprit.

Joseph et Marie ont marché de Nazareth en Galilée dans le Nord à Bethléhem de Judée dans le sud. C’était un voyage de 140 km, une marche à pied d’environ six jours. Je ne sais pas quand ils sont arrivés, ni combien de temps ils étaient à Bethléhem, mais Luc nous dit :

Luke 2:6–7 (BDS) —

Or, durant leur séjour à Bethléhem, arriva le moment où Marie devait accoucher. Elle mit au monde un fils : son premier-né. Elle lui mit des langes et le coucha dans une mangeoire parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la pièce réservée aux hôtes.

Je peux vous dire par expérience que ce n’est ni intéressant ni agréable d’essayer de trouver un logement quand il n’y a pas de place. Plus d’une fois Lori et moi avons conduit pendant des heures à la recherche d’une place dans un hôtel. Une fois nous avons dû quitter l’état pour trouver une chambre. Une autre fois, nous avions une réservation qu’un pasteur avait faite pour nous, mais arrivés à l’hôtel, nous avons été informés qu’il y avait eu un changement, qu’il n’y avait plus de place et que notre réservation avait été changée à un autre hôtel à une distance de quelque 30 kms. Arrivés à ce deuxième hôtel, nous avons été informés que notre réservation nous a été donnée à quelqu’un d’autre ! Comme nous avions conduit plus de quatre heures pour être dans cette église où je devrais prêcher tôt le lendemain, nous n’avions pas envie de passer la nuit sur le trottoir. Puisqu’il n’y avait rien d’autre à faire, malgré le fait qu’il était minuit, j’ai téléphoné au pasteur qui nous avait invités ; nous avons dormi chez lui.

Mais cette nuit à Bethléhem, il n’y avait pas de pasteur, pas de téléphone, pas de voiture, et pas de place à l’hôtellerie.

Il n’est pas étonnant que l’hôtellerie du petit village de Bethléhem n’ait pas de place, étant donné que le village était rempli à cause du recensement. Mais il est étonnant que personne n’ait pris pitié de ce couple, de cette jeune mère qui était sur le point d’accoucher son premier bébé. Personne n’a offert sa place. Personne n’a offert de dormir à leur place dans l’étable. Qu’est-ce que vous auriez fait si vous aviez été là ce soir-là ? Auriez-vous offert votre place ?

Il y avait de bonnes raisons pourquoi il n’y avait pas de place. Le recensement avait amené beaucoup de monde et le petit village est rempli de visiteurs. Mais il y a toujours de bonnes raisons pourquoi on ne fait pas de place pour Jésus. Nous sommes trop occupés, trop chargés, trop stressés… Nous avons toujours nos raisons pour ne pas donner de la place à Jésus.

B. C’est étonnant sur le plan divin

C’est étonnant que personne n’ait voulu céder sa place à cette femme, à cet enfant. Personne ne voulait lui faire de la place. Et c’est encore plus étonnant quand nous considérons de qui il s’agissait. L’enfant dans la crèche était le Fils de Dieu. C’est lui qui avait tout créé, tout ce qui existe, tout l’univers, toute la place qui soit, pour ainsi dire, mais il n’y avait pas de place pour lui.

Nous lisons dans Michée 5:2,

Et toi, Bethléhem Éphrata Toi qui es petite parmi les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël Et dont l’origine remonte au lointain passé, Aux jours d’éternité :

Jean nous dit

Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. 2 Elle était au commencement avec Dieu. 3 Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. 4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. 5 La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie. (Jean 1:1-5)

La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. (Jean 1:14)

Le Fils a tout fait. Il a tout créé : « Rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » La terre, la mer ; les montagnes et les vallées ; les arbres et les oiseaux ; les fleurs et la faune ; la Terre, la lune, le soleil et les centaines de milliards d’astres – et toute la distance entre les astres, des milliards d’années-lumière, tout l’espace de l’univers. Si vous voulez, toute la place.

Philippiens 2:5-8 « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus, 6 lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix. »

2 Corinthiens 8:9 – « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ qui pour vous s’est fait pauvre de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis. »

Il était à la droite du Père, couronné de richesse et de splendeur. Il avait créé tout ce qui existe. Il a créé le ciel. Il était l’objet de la louange des anges. Le plus beau coucher de soleil n’est rien en comparaison avec la beauté de la cité céleste. La plus belle musique que vous ayez jamais entendue ne peut être comparée avec la musique du ciel. La plus grande joie que vous ayez jamais connue n’est pas digne d’être comparée avec la joie qu’il connaissait dans la Présence de son Père. Il était riche sans limite.

Mais il s’est fait pauvre de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis.

Dans la ville de Manille aux Philippines (population 1,8 million), il y a un très grand dépôt d’ordures. Il y a des milliers et des milliers de gens qui habitent dans ce dépotoir. Ils vivent des ordures qui y sont déposées. Chaque jour, les enfants sont envoyés par leurs parents chercher des choses que d’autres personnes ont rejetées. Ils ont construit leurs cabanes dans le dépotoir des déchets des autres. Ils mangent la nourriture que d’autres personnes ont jetée dans la poubelle. Il y a des gens qui sont nés dans le dépotoir de Manille. Ils ont cherché des ordures pour leur famille quand ils étaient enfants. Ils ont grandi là-bas. Ils ont grandi et ils ont commencé leur propre famille, toujours en habitant le dépotoir. Bien sont morts dans ce dépotoir. Ils y sont nés ; ils ont grandi là-bas ; et ils sont morts dans le dépotoir, sans jamais visiter d’autres parties de la ville. C’est vraiment étonnant, mais c’est vrai. Ce qui est plus étonnant, c’est qu’il y a des Américains qui habitent ce même dépotoir. Ils sont des missionnaires qui ont décidé que pour toucher ces gens avec l’Évangile de Jésus-Christ, il fallait qu’ils habitent dans le dépotoir pour partager leur foi.

Jésus était riche ; il s’est fait pauvre pour nous enrichir. Il a quitté sa place pour venir parmi nous. Il est venu comme vie et lumière parmi nous. « La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie » (Jean 1:5). On ne l’a pas accueilli. On ne lui a pas offert une place.

Dieu a quand même préparé un comité d’accueil :

« Et quand de nouveau il introduit le premier-né dans le monde, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent. » (Hébreux 1:6)

« Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, qui louait Dieu et disait : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! » (Luc 2:13-14)

Des bergers (Luc 2:8-20) étaient des gens méprisés comme des voleurs mais Dieu les a envoyés comme un comité d’accueil.

Plus tard, des païens de l’Orient, appelés des Mages – ils étaient des astronomes et des astrologues ; ils ont vu une étoile qui avait annoncé l’arrivée du Roi des Juifs. Puisqu’ils cherchaient le Roi des Juifs, ils sont allés à Jérusalem à sa recherche. Ils ont demandé où ils pouvaient trouver celui qui est né Roi des Juifs. Le roi Hérode « fut troublé » nous lisons dans Matthieu 2:3, « et tout Jérusalem avec lui ».

Hérode a consulté les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple pour leur demander où devait naître le Christ. Ils savaient que les prophéties avaient clairement parlé de sa venue. Christ serait né à Bethléhem, ils ont dit. Ils savaient que sa venue avait été prédite. Ils savaient qu’il était l’espérance d’Israël, mais ils ne l’ont pas accueilli. Ils n’étaient pas contents de la nouvelle. Ils n’étaient pas débordés de joie. Ils étaient troublés.

Hérode a fait appeler les Mages en secret. Il s’est fait préciser par eux l’époque de l’apparition de l’étoile. Puis il les a envoyés à Bethléhem, en disant : « Allez, et prenez des informations précises sur le petit enfant ; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille moi aussi l’adorer » (voir Matthieu 2:7-8).

Mais Hérode ne voulait pas adorer l’enfant-roi. Il n’avait pas de place dans son cœur pour Jésus. Il n’y avait pas de place dans tout le royaume pour un concurrent au trône d’Hérode. Quand Hérode a compris que les Mages ne viendraient pas le renseigner, il a envoyé ses forces armées « tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans son territoire » (Matthieu 2:16).

Joseph avait été divinement averti dans en songe et a pris le petit enfant et sa mère, et ils ont fuit en Égypte.

II. ON NE FAISAIT PAS DE PLACE POUR JESUS PENDANT SA VIE.

Toute la vie de Jésus a été caractérisée par un manque d’accueil. Jean nous dit qui est venu chez les siens (les Juifs), et les siens ne l’ont pas reçu (Jean 1:11). Il n’était guère accepté par les Juifs ; il n’était pas accepté par les Samaritains. Dans Luc 9:52-53, il traversait la Samarie en route pour Jérusalem, mais les Samaritains ont refusé de le recevoir parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.

Dans Luc 9:58, il a dit de lui-même : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. »

Il n’avait pas de maison ; il avait tout abandonné pour prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Il était un SDF, sans domicile fixe. Il était le SDF du ciel. Il logeait parfois à la maison de Pierre, parfois chez Marie, Marthe et Lazare, parfois à la belle étoile.

Après une année de popularité avec le peuple, il était poursuivi par les autorités religieuses. Quand les Pharisiens ont appris qu’il faisait plus de disciples que Jean-Baptiste, Jésus a dû quitter la Judée (Jean 4). À plusieurs reprises ils ont cherché à lui ôter la vie, mais son heure n’était pas encore venue (Jean 7:30). Ils l’ont harcelé de questions, cherchant toujours l’occasion de le tromper, mais ils n’ont jamais remporté un succès contre lui.

Un jour, vers la fin de son ministère, Jésus a appris que son ami Lazare était malade. Finalement, Lazare est mort. « Retournons en Judée » Jésus dit à ses disciples (Jean 11:7). « Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu y retournes ! » (11:8). Il y est allé. Il a appelé Lazare du tombeau. Même après ce miracle, les autorités complotaient pour le faire mourir.

PEUR DE PERDRE LEUR PLACE

Bien des gens ne lui donnent pas la place parce qu’ils ont peur de perdre leur place.

Jean 11:47-53 – « Alors les principaux sacrificateurs et les Pharisiens assemblèrent le sanhédrin et dirent : Qu’allons-nous faire ? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront (nous) enlever et notre Lieu (saint) et notre nation. »

Les principaux sacrificateurs et les Pharisiens avaient peur de perdre leur place. Certainement, il y a beaucoup de gens qui ne veulent pas faire de la place pour Jésus ; ils ont peur de perdre leur place. Ils ont peur que Jésus ne prenne toute la place. Ils ont peur des changements. Donc, ils ne veulent pas lui faire de la place.

III. UNE PLACE POUR JESUS : (SUR LA CROIX)

Finalement, on a trouvé une place pour Jésus. Nous lisons qu’ils l’ont conduit au lieu (nommé) Golgotha. Ils l’ont suspendu entre le ciel et la terre. Là, ils l’ont crucifié. Ils lui ont trouvé une place pour Jésus sur la croix. Jésus avait dit dans Jean 12:27, 31, et 33,

« Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je ?… Père, sauve-moi de cette heure ?… Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure… »

« Maintenant c’est le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. 32 Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous (les hommes) à moi. »

« Il disait cela pour indiquer de quelle mort il devait mourir ».

Oui, ils lui ont trouvé une place. Mais, cette place était notre place. C’est nous qui avons mérité la mort : le salaire du péché, c’est la mort, cette séparation éternelle d’avec Dieu. Il est venu pour donner sa vie en rançon pour beaucoup (Marc 10:45). Il est né pour mourir à notre place. « Il m’a aimé, et s’est livré lui-même pour moi » dit Paul (Galates 2:20).

La croix était ma place ; elle était votre place. Ésaïe a dit : « Il était transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes…Et l’Éternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous » (Ésaïe 53:5-6).

Caïphe, qui avait peur de perdre sa place, a dit : « Vous n’y entendez rien ; vous ne vous rendez pas compte qu’il est avantageux pour vous qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas… Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir » (Jean 11:49-50, 53).

C’est cela la signification de Noël. Dieu s’est fait chair et a demeuré parmi nous. Jésus-Christ est venu pour prendre notre place devant Dieu, pour porter notre culpabilité, nos péchés et pour nous orienter vers le Père. Enlever Jésus-Christ de Noël et vous ne célébrez que le 25 décembre, un jour comme tous les autres.

Est-ce que vous allez lui céder votre place sur la croix ? Ferez-vous place pour Jésus ? Il y a tant de choses dans nos vies qui ne lui laissent pas de place. Maintenant, il se tient à la porte de votre cœur et il frappe. « Si quelqu’un entend ma voix, dit-il, et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi » (Apocalypse 3:20). Lui ferez-vous place ? Marie lui a cédé la place en disant à l’ange qui a annoncé sa venue : « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole » (Luc 1:38). À tous ceux qui le reçoivent, il donne « le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1:12). Faites-lui place dans votre cœur.

IV. FINALEMENT, C’EST LUI QUI NOUS PREPARE UNE PLACE

La veille de sa crucifixion, Jésus promit aux disciples (Jean 14:1-3) :

« Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. Donc, si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. »

CONCLUSION

Avez-vous fait de la place pour Jésus ? Il y a des gens qui lui montrent l’étable. Ils tiennent Jésus à l’écart. Faites-lui place dans votre cœur, dans vos pensées, dans vos plans, dans vos décisions, dans vos affections. Donnez-lui la première place, et il vous ferez une place dans la maison de son Père.

Voir aussi :

 

Miracles, ministère et argent

Combien de prédicateurs résistent à la tentation d’accepter de l’argent pour leur ministère auprès des individus ?

2 Rois 5 raconte l’histoire de Naaman le lépreux qui, suivant les instructions d’Élisée, se plongea sept fois dans le Jourdain. Constatant qu’il avait été purifié de sa lèpre, Naaman retourna vers Élisée et voulut le remercier avec un cadeau : 

2 Rois 5:15–16 (SER) — 15 Il retourna vers l’homme de Dieu, avec toute sa suite. Lorsqu’il fut arrivé il se tint devant lui en disant : Voici : je reconnais qu’il n’y a point de Dieu sur toute la terre, si ce n’est en Israël. Et maintenant, accepte, je te prie, un cadeau de la part de ton serviteur. 16 Élisée répondit : L’Éternel, devant qui je me tiens, est vivant ! je n’accepterai pas. Naaman le pressa d’accepter, mais il refusa.

Naaman était sincèrement reconnaissant pour le miracle et offrit un cadeau à Élisée, mais l’homme de Dieu refusa d’accepter quoi que ce soit parce qu’il servait l’Éternel. Comment pouvait-il accepter de l’argent pour ce que Dieu avait fait ? 

Les Actes 8 raconte l’histoire de Simon le magicien qui avait cru à l’Évangile et s’était fait baptiser. Pourtant…

Actes 8:18–19 (SER) — 18 Lorsque Simon vit que l’Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur apporta de l’argent et dit : 19 Donnez-moi aussi ce pouvoir ; que celui à qui j’imposerai les mains reçoive l’Esprit Saint.

À quoi pensait Simon ? Il pensait qu’il pouvait donner de l’argent pour obtenir quelque chose de Dieu. Nous pouvons être condamnés pour avoir mal pensé. 

Actes 8:20–21 (SER) — 20 Mais Pierre lui dit : Que ton argent aille à la perdition avec toi, puisque tu as pensé acquérir le don de Dieu à prix d’argent. 21 Il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n’est pas droit devant Dieu.

Encourageons-nous parfois les gens à faire une offrande afin d’obtenir quelque chose de Dieu ? Dans nos services de culte, est-ce que nous gardons séparés le temps de prière et la réception des offrandes, ou sont-ils étroitement liés de façon que les gens puissent être amenés à penser qu’ils doivent donner pour recevoir ? 

Combien de prédicateurs résistent à la tentation d’accepter de l’argent de personnes? Naaman a offert un cadeau à Élisée pour exprimer ses sincères remerciements après avoir reçu un miracle de Dieu. Simon a offert de l’argent pour obtenir quelque chose de Dieu. Naaman avait un cœur reconnaissant ; Simon avait un cœur avare. Dans les deux cas, les hommes de Dieu ont refusé d’accepter l’argent des particuliers. 

Jésus nous avertit : « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent » (Matthieu 6 :24 ; Luc 16 :13). 

Hébreux 13:5 (SER) — 5 Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent ; contentez-vous de vos biens actuels, car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai pas ni ne t’abandonnerai.

Y a-t-il beaucoup de médiateurs entre Dieu et les hommes ?

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Y a-t-il beaucoup de médiateurs entre Dieu et les hommes ?

Un ami vient de m’envoyer une petite vidéo d’un père catholique qui était agacé de ce que les Protestants et les Pentecôtistes insistent sur « la Bible ! La Bible ! » Le père prétendait que la Bible est un livre dangereux que sans les Catholiques nous risquons de mal interpréter. Il a donné comme exemple 1 Timothée 2:5,

1 Timothée 2.5 (SER) — Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu, et les hommes, le Christ-Jésus homme,

Le père a insisté que nous comprenons mal ce verset et qu’il y a beaucoup de médiateurs entre Dieu et les hommes tels que les parents qui conduisent leurs enfants à l’église, le pasteur ou le prêtre qui prie pour les adeptes, le culte ou la messe, ainsi que Marie et les saints. Il a expliqué qu’il faut ajouter la phrase « qui a donné sa vie en rançon pour la multitude », que Jésus est le seul médiateur qui est mort pour nous, mais qu’il y a beaucoup de médiateurs entre Dieu et les hommes.

Le père se trouve en face d’une contradiction flagrante. Il contredit l’Apôtre Paul qui dit qu’il y a « un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ-Jésus homme ». Le père dit et les Catholiques croient qu’il y a beaucoup de médiateurs entre Dieu et les hommes comme Marie et les saints.

Est-il étonnant que les Protestants insistent sur « la Bible ! La Bible ! » ? Nous insistons sur la Bible parce que nous ne sommes pas à liberté d’ajouter à la Parole de Dieu ou d’en tordre le sens.

Nous prions les uns pour les autres, mais nous ne prions pas les uns aux autres.

Dire qu’il y a beaucoup de médiateurs entre Dieu et les hommes renie carrément ce que l’Apôtre Paul voulait dire. Nous insistons sur la Bible parce qu’à part de la Bible on pourrait dire n’importe quoi. C’est à eux de trouver DANS LA BIBLE une seule prière adressée à Marie ou à quelqu’un d’autre que Dieu le Père ou Dieu le Fils. Nous prions les uns pour les autres, mais nous ne prions pas les uns aux autres. Nous adressons nos prières à Dieu le Père dans l’Esprit de Dieu par la médiation de Christ qui a dit « nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

Nous sommes « Protestants » tout simplement parce que nous ne trouvons pas dans la Bible certaines pratiques, enseignements et traditions catholiques. Pour eux, c’est l’Église qui a créé les Écritures et les traditions que les Catholiques ont ajoutées à l’enseignement biblique. Mais bibliquement parlant, ce n’est pas l’Église qui a créé la Parole, mais la Parole qui donne la vie et qui créa l’Église. « Dieu dit… et ce fut… » C’était la prédication de la Parole par l’Apôtre Pierre qui a donné naissance de l’Église le Jour de la Pentecôte. Le mouvement protestant est né dans le seizième siècle quand les excès de l’Église Catholique ont poussé des gens à retourner aux Écritures du premier siècle pour découvrir à nouveau l’Évangile qui pour beaucoup avait été étouffé par les traditions catholiques.

« Notre Dieu qui nous restaure »

Psaume 80. Psaume d’Asaph, psaume exilique

Psaume 80:2–4 (SER)
  2 Prête l’oreille, berger d’Israël,
     Toi qui conduis Joseph comme un troupeau !  
     Toi qui sièges (entre) les chérubins !
     Parais dans ta splendeur,

  3 Devant Éphraïm, Benjamin et Manassé, réveille ta force,
     Mets-toi en marche pour notre salut !

  4 O Dieu, fais-nous revenir !
     Fais briller ta face, et nous serons sauvés !

1-4. Asaph s’adresse à Dieu comme le Berger d’Israël et lui demande de se mettre en marche pour le salut de son peuple et de le faire revenir. À trois reprises dans ce psaume, il lui adresse la même prière :

    O Dieu, fais-nous revenir !  
        Fais briller ta face, et nous serons sauvées ! (v. 4)

    Dieu des armées, fais-nous revenir !
        Fais briller ta face, et nous serons sauvés ! (v. 8)

    Éternel, Dieu des armées, fais-nous revenir !
        Fais briller ta face, et nous serons sauvés. (v. 20)

L’appellation s’élargit chaque fois : O Dieu… Dieu des armées…Éternel, Dieu des armées…

Psalm 80:5–8 (SER)

   5 Éternel, Dieu des armées !
      Jusques à quand t’irriteras-tu
      Contre la prière de ton peuple ?

  6 Tu les nourris d’un pain de larmes,
     Tu les abreuves de larmes à triple (mesure).

  7 Tu fais de nous (un objet de) discorde pour nos voisins,
     Et nos ennemis se moquent de nous.

  8 Dieu des armées, fais-nous revenir !
     Fais briller ta face, et nous serons sauvés !

5-8. Asaph met sa confiance dans le Dieu qui est le berger d’Israël et le Dieu des armées, celui qui a à sa commande toutes les armées du ciel et qui contrôle l’univers entier. Il reconnaît que Dieu s’irrite contre son peuple ; son jugement les dépasse : ils sont nourris et abreuvés de larmes « à triple mesure », c’est-à-dire, pleinement. Il demande que Dieu les fasse revenir. Parle-t-il de revenir en Israël ou de revenir à Dieu ? La prière du verset 19 indique une restauration spirituelle : « Fais-nous revivre, et nous invoquerons ton nom. » Il s’agit d’un retour à Dieu.

Psalm 80:9–17 (SER)

   9 Tu avais arraché de l’Égypte une vigne ;
      Tu as chassé des nations et tu l’as plantée.

  10 Tu as fait place nette devant elle :
       Elle a enfoncé ses racines et rempli le pays ;

  11 Les montagnes étaient couvertes de son ombre,
      Et sa ramure était (comme) des cèdres de Dieu ;

  12 Elle étendait ses rameaux jusqu’à la mer
     Et ses rejetons jusqu’au fleuve.

  13 Pourquoi as-tu fait des brèches dans ses clôtures,
       En sorte que tous les passants la grapillent ?

  14 Le sanglier de la forêt la fouille,
    Et ce qui se meut dans les champs en fait sa pâture.

  15 Dieu des armées, reviens donc !
        Regarde (du haut) des cieux et vois !
       Interviens en faveur de cette vigne !  

 16 Protège ce que ta droite a planté,
     Et le fils que tu as affermi toi-même !

   17 Elle est brûlée par le feu, elle est coupée !
     Ils périssent devant ta face menaçante.

  18 Que ta main soit sur l’homme (qui est) à ta droite,
     Sur le fils de l’homme que tu as affermi toi-même !

9-18. Il retrace l’histoire d’Israël de l’exode de l’Égypte. Israël était comme une vigne que Dieu a arrachée de l’Égypte. Dieu a chassé les nations et a planté sa vigne et lui a fait place nette et l’a couverte de bénédictions. Maintenant, pourtant, Dieu a fait des brèches dans la clôture et les passants grappillent la vigne. Le mur de Jérusalem est en ruines et le peuple est sans protection (v. 13). Israël est brûlé par le feu (v. 17). Asaph demande que le Dieu des armées revienne, qu’il intervienne en faveur de la vigne qu’il avait plantée. Israël est aussi comparé à un fils (v. 16, 18), peut-être une allusion à la prophétie d’Osée vers 785 avant J.-C. : « Quand Israël était jeune, je l’aimais, Et j’ai appelé mon fils hors d’Égypte » (Osée 11:1).

Psaume 80:19–20 (SER)

  19 Nous ne nous écarterons plus de toi.
      Fais-nous revivre, et nous invoquerons ton nom.

  20Éternel, Dieu des armées, fais-nous revenir !
      Fais briller ta face, et nous serons sauvés.

19-20. Asaph promet qu’ils ne s’écarteront plus de Dieu. Il demande que Dieu les fasse revivre ; s’il leur donne la vie, ils invoqueront son nom (en contraste avec les royaumes païens qui dévastent Jérusalem et qui n’invoquent pas le nom de Dieu, 79:6). Il demande que Dieu les fasse revenir, probablement dans leur pays. Puis il demande que Dieu fasse briller sa face en contraste avec son irritation contre son peuple (v. 5), alors ils seront sauvés.

En sommaire,

  • Asaph reconnaît la main de Dieu dans le jugement (v. 5-7, 13).
  • Il fait appel à Dieu sur la base de l’œuvre qu’il avait débuté en arrachant d’Égypte sa vigne (v. 9-12).
  • Il demande que Dieu intervienne en leur faveur pour protéger ce qu’il avait planté (v. 13-18).
  • Il demande que Dieu les fasse revivre et revenir en s’engageant qu’ils lui seront fidèles.
  • Il demande que Dieu soit disposé à les bénir (v. 19-20).

Application : Dieu a commencé en nous une œuvre, mais comme les Israélites, nous n’avons pas toujours été fidèles. Nous expérimentons son déplaisir, son jugement (à ne pas être confondu avec des épreuves). Nous prions qu’il nous fasse revivre et revenir, que nous soyons vivants pour lui et disposés à le suivre, qu’il protège son œuvre et la mène à son achèvement et nous bénisse de nouveau.

« Notre Dieu qui nous restaure »

I. Dieu nous a arrachés comme une vigne…

   1. De notre servitude au péché (80:9 ; Galates 1:4).

   2. Pour que nous soyons enracinés en Christ (80:10 ; Colossiens 2:6-7).

   3. Et porter du fruit (80:11 ; Jean 15:16).

II. Pourquoi la face de Dieu est contre nous (cf. 1 Pierre 3:12) 

   1. Parce que nous nous sommes écartés de lui (80:19).

   2. Maintenant nous nous sommes nourris à satiété de nos larmes (80:6).

   3. Nous sommes le sujet de dérision de nos voisins et de nos ennemis (80:7).

   4. Nous sommes sans protection de ceux qui voudraient prendre avantage de notre situation (80:13-14).

   5. Nous périssons devant la flamme de sa colère (80:17).

III. Pourtant, il est tout pour nous. 

   1. Il est notre berger (80:2).

   2. Il est notre Dieu (80:4).

         1) Il est le Saint, le Très-Haut qui est assis entre les chérubins (80:3).

         2) Il est le Dieu des armées (80:8).

         3) Il est l’Éternel (80:20 ; cf. Psaume 102:27).

      3. Il est celui qui a commencé en nous une œuvre bonne (80:9-16 ; Philippiens 1:6).

IV. Sa main pesante nous fais prier…

   1. Que notre berger se mette en marche pour notre salut (80:3).

   2. Qu’il revienne et qu’il intervienne en faveur de sa vigne (80:15).

   3. Qu’il nous fasse revenir (80:4, 8, 20).

   4. Qu’il nous fasse revivre (80:19).

   5. Qu’il fasse briller sa face sur nous (80:4, 8, 20).

   6. Qu’il nous sauve (80:4, 8, 20).

Le premier-né de toute la création

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« Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:15-16).

Que veut dire le terme « premier-né » ? Est-ce que Paul veut dire que Christ fait partie de la création, qu’il fut créé ?

D’abord, nous devrions comprendre que la phrase « de toute la création » ne veut pas dire que Jésus fait partie de la création. Si l’on disait, « Dieu est le souverain de toute la création », personne n’imaginerait que l’on voulait dire que Dieu faisait partie de la création. Le verset 16 suggère la signification du terme premier-né : « Car en lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. » Paul veut dire, donc, que Christ est l’image de Dieu, le premier-né de toute la création parce qu’en lui toute choses ont été créées. Paul ne dit pas qu’il est le premier-né parce qu’il a été créé en premier et plus grand que toute autre créature. Il est le premier-né parce que toutes choses visibles et invisibles – trônes, souverainetés, principautés et pouvoirs – ont été créées en lui. Tout comme la phrase « Dieu est le souverain de toute la création » signifie qu’il est le souverain sur de toute la création, la déclaration que Christ est « le premier-né de toute la création » veut dire qu’il est le premier-né sur de toute la création. Cela nous conduit à une compréhension de l’emploi du terme « premier-né » .

Deuxièmement, le terme grec prôtotokos qui se traduit « premier-né » peut signifier deux choses différentes : (1) « Premier-né » peut porter un sens biologique : « et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche… » (Luc 2:7). (2) Il peut aussi porter une signification non biologique de dignité et de priorité. Par exemple, les croyants sont appelés les « premiers-nés inscrits dans les cieux » (Hébreux 12:23). Dans l’Ancien Testament, Dieu dit de celui qui s’assiéra sur le trône de David : « Et moi, je ferai de lui le premier-né, Le plus haut placé des rois de la terre » (Psaumes 89:27). La signification est que ce roi aura la prééminence et l’honneur et la dignité sur tous les rois de la terre. Un autre exemple de ce sens non biologique se trouve dans Exode 4:22, où Israël est appelé le « premier-né » de Dieu. Donc, la deuxième raison que le terme « premier-né » dans Colossiens 1:15 n’indique pas que Jésus fait partie de la création, c’est que le terme s’emploie pour indiquer sa prééminence, son honneur et sa dignité sur la création.

Troisièmement, Paul a évité le terme qui aurait clairement impliqué que Christ était la première création (prôtoktistos). À sa place, il a employé un terme (prôtotokos) qui implique la relation entre parent et enfant plutôt que la relation entre Créateur et création. S’il voulait dire que Christ était la première création, il se serait servi de l’autre terme (prôtoktistos).

Quatrièmement, en se servant du terme premier-né, Paul est en harmonie avec l’apôtre Jean qui dit que Christ est le « fils unique » de Dieu (1:14, 18 ; 3:16, 18 ; 1 Jean 4:9) et qui enseigne clairement que cela ne fait pas de Christ une créature, mais le fait égal avec Dieu : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Les versets suivants indiquent que Christ a tout fait et qu’il ne fait pas lui-même partie de la création : « Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (1:3).

Cette relation Père-Fils est un thème important dans la Bible et surtout dans le Nouveau Testament. La Bible se sert même du verbe engendrer pour accentuer le fait que Christ est de la nature de Dieu : « Dieu l’a accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit au Psaume 2 : Tu es mon Fils, C’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui » (Actes 13:33). « Auquel des anges, en effet, (Dieu) a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, C’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Moi je serai pour lui un Père, Et lui sera pour moi un Fils ? » (Hébreux 1:5). « De même, ce n’est pas le Christ qui s’est donné lui-même la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais c’est Celui qui lui a dit : Tu es mon fils, c’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui » (Hébreux 5:5).

C. S. Lewis démontre pourquoi le terme « engendrer » implique que Christ est Dieu et pas une créature :

Quand on engendre, on engendre quelque chose de sa même nature. Un homme engendre des bébés humains, un castor engendre de petits castors, et un oiseau engendre des œufs qui se transforment en petits oiseaux. Mais quand on fait (forme ou façonne), on fait quelque chose d’une autre nature que soi-même. Un oiseau fait son nid, un castor fait son barrage, et un homme fait une radio–ou il peut fait quelque chose plus comme lui-même qu’une radio, comme, par exemple, une statue. S’il est habile, un sculpteur fait une statue qui est en réalité très semblable à un homme. Mais, bien sûr, ce n’est pas un vrai homme ; la statue n’en a que l’apparence. Elle ne peut respirer ou réfléchir. Elle n’est pas vivante.

La Bible se sert de cette image du Père-Fils, premier-né, engendré, pour nous dire que Christ est de la même nature que Dieu ; il est Dieu. La Bible nous enseigne que le Dieu éternel a toujours eu une image parfaite de lui-même :

« Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création » (Colossiens 1:15).

Dieu a toujours eu un rayonnement parfait de sa gloire :

« Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire… » (Hébreux 1:3, COLOMBE), « la splendeur de sa gloire » (OSTERVALD), « Resplendissement de sa gloire » (JER, TOB, DARBY), « reflète la splendeur de la gloire divine » (BFC), « le reflet de sa gloire » (LSG, NEG).

Dieu a toujours eu une empreinte parfaite de sa nature :

« Ce Fils, qui est… l’expression de son être… » (Hébreux 1:3, COLOMBE), « l’empreinte de sa personne » (OSTERVALD, LSG, NEG), « effigie de sa substance » (JER), « expression de son être » (TOB), « il est la représentation exacte de ce que Dieu est » (BFC), « l’empreinte de sa substance » (DARBY).

Le Fils a toujours été égal avec Dieu :

« lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu » (Philippiens 2:6).

Extrait et adapté par J. Gary Ellison de The Pleasures of God par John Piper, p. 33-37. La citation de C. S. Lewis fut citée par Piper de Beyond Personality, p. 5.

Qui est celui-ci ?

Dimanche des Rameaux • J. Gary Ellison • le 2 avril 2023

 

Matthew 21:1–11 (SER) — 1 Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem et qu’ils furent arrivés à Bethphagé, vers le mont des Oliviers, Jésus envoya deux disciples 2 en leur disant : Allez au village qui est devant vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle ; détachez-les, et amenez-les-moi. 3 Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez : Le Seigneur en a besoin. Et à l’instant il les laissera aller. 4 Or, ceci arriva afin que s’accomplisse la parole du prophète : 5 Dites à la fille de Sion : Voici que ton roi vient à toi, Plein de douceur et monté sur une ânesse, Sur un ânon, le petit d’une bête de somme. 6 Les disciples allèrent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. 7 Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent sur eux leurs vêtements et le firent asseoir dessus. 8 La plupart des gens de la foule étendirent leurs vêtements sur le chemin ; d’autres coupèrent des branches aux arbres et les étendirent sur le chemin. 9 Les foules précédaient et suivaient Jésus en criant : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! 10 Lorsqu’il entra dans Jérusalem, toute la ville fut en émoi et l’on disait : Qui est celui-ci ? 11 Les foules répondaient : C’est Jésus, le prophète, de Nazareth en Galilée.

Introduction

Dimanche des Rameaux ! Partout dans le monde aujourd’hui, les chrétiens commémoreront le dimanche des Rameaux. Près de 2000 ans après l’événement, le dimanche des Rameaux est toujours l’un des jours saints de l’Église chrétienne.

Des reconstitutions auront lieu dans des villes du monde entier. Nous assisterons probablement à des processions dans les rues de Port Vila. Il y aura de la musique et des chants et des branches de palmier. Je soupçonne qu’il manquera ostensiblement l’anôn de l’ânesse et la présence physique de Jésus.

Cette soi-disant « entrée triomphale » de Jésus à Jérusalem a eu lieu un dimanche. C’était le début de la semaine sainte lorsque Jésus est entré à Jérusalem aux cris de « Hosanna au Fils de David! »

Ce serait la semaine de la célébration de la pâque quand des dizaines de milliers de Juifs descendraient à Jérusalem pour cette fête qui commémorait la délivrance d’Israël d’Egypte près de 1500 ans auparavant. L’historien juif du premier siècle Josèphe a écrit que plus de deux millions de personnes se rassembleraient à Jérusalem pour la pâque. Jésus aussi célébrerait cette pâque spéciale — la Cène — avec ses disciples. Ce fut une semaine très spéciale dans la vie de Jésus.

Mais ce fut une semaine remplie d’intrigues et de conflits avec les autorités religieuses. Avant la fin de la semaine, elle culminerait avec la crucifixion, la mort et l’enterrement de Jésus.

Considérons (1) la préparation, (2) la prophétie, et (3) la personne.

La préparation

Des préparations spéciales ont été faites pour l’entrée finale de Jésus à Jérusalem. En fait, Jésus a fait des efforts particuliers pour préparer ses disciples à ce qui allait arriver. A au moins trois reprises, Jésus dit à ses disciples qu’ils se rendaient à Jérusalem où il allait

Matthieu 16:21 (SER) — souffrir beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, être mis à mort et ressusciter le troisième jour.

Lorsque les disciples ont réalisé que Jésus était bien le Messie, Jésus leur a dit qu’ils ne devaient pas le faire savoir. Ils ne semblaient pas comprendre ce que Jésus voulait dire par être tué et ressuscité, et ils ne comprenaient pas non plus pourquoi il ne les laissait pas dire aux gens qu’il était le Christ, le Messie.

là où Jésus était perçu, même faiblement, comme le Roi Messie, il n’était pas perçu comme le Serviteur Souffrant [1].

Cela a donc dû surprendre les disciples lorsque Jésus en envoya deux dans un village avec pour consigne de ramener un ânon :

Matthieu 21:2 (SER) — en leur disant : Allez au village qui est devant vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle ; détachez-les, et amenez-les-moi.

Aucun des quatre évangiles ne nous dit quels sont les deux disciples que Jésus a envoyés. Ils ne nous disent pas le nom du village, et certainement pas le nom des animaux ! Il est clair que l’accent est mis sur Jésus. Il me semble que Jésus s’est servi de son omniscience pour diriger ses disciples à l’endroit précis tout comme il avait auparavant dirigé un poison avec un statère (Matthieu 17:27). En plus, si Jésus avait arrangé l’emprunte, il l’aurait fait par ces disciples.

Matthieu 21:3 (SER) — Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez : Le Seigneur en a besoin. Et à l’instant il les laissera aller.

Et ainsi les disciples sont allés.

Matthieu 21:6–7 (SER) — Les disciples allèrent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. 7 Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent sur eux leurs vêtements et le firent asseoir dessus.

RT France note que « les deux animaux ont donc été parés convenablement pour l’occasion festive. » [2] Jésus montait l’ânon, tandis que la présence de la mère aiderait à garder l’ânon calme.

La prophétie

Matthieu nous dit immédiatement que

Matthieu 21:4–5 (SER) — Or, ceci arriva afin que s’accomplisse la parole du prophète : 5 Dites à la fille de Sion : Voici que ton roi vient à toi, Plein de douceur et monté sur une ânesse, Sur un ânon, le petit d’une bête de somme.

C’est le seul enregistrement que nous ayons de Jésus chevauchant un animal. Jésus a parcouru tout Israël. Il est monté à Jérusalem, non pas parce qu’il était trop fatigué pour marcher, mais pour accomplir ce que le prophète Zacharie avait dit 500 ans auparavant. Jésus connaissait la prophétie. Ses disciples connaissaient la prophétie. Et les foules connaissaient la prophétie.

Zacharie 9.9 (SER)

Sois transportée d’allégresse,
Fille de Sion !
Lance des clameurs,
Fille de Jérusalem !
Voici ton roi, il vient à toi ;
Il est juste et victorieux,
Il est humble et monté sur un âne,
Sur un ânon, le petit d’une ânesse.

La « fille de Sion » est « une expression poétique faisant référence au peuple de Jérusalem, ainsi qu’à la ville elle-même. »[3] Le prophète Zacharie appelle les habitants de Jérusalem à se réjouir parce que leur roi vient à eux.

En accomplissant cette prophétie, Jésus se présentait comme le roi d’Israël. C’est ce que les Galiléens avaient voulu. Vous vous souviendrez de l’histoire de Jésus nourrissant les 5000 hommes plus les femmes et les enfants. Il avait pris le déjeuner d’un garçon composé de cinq petits pains et de deux petits poissons. Il bénit la nourriture et la brisa. Les disciples distribuèrent la nourriture à la multitude. Tout le monde était rassasié et il en restait 12 paniers de nourriture.

Jean 6:14 (SER) — Ces gens, à la vue du miracle que Jésus avait fait, disaient : Vraiment c’est lui le prophète qui vient dans le monde.

« Le prophète. » Dans Deutéronome 18:15-18, Moïse avait déclaré que Dieu enverrait un prophète comme lui. Les Juifs cherchaient toujours ce prophète. « Il est la! » ils ont dit. « C’est celui qui nous délivrera ! »

Jean 6:15 (SER) — Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.

Ils voulaient le prendre de force pour le faire roi, mais il s’est retiré d’eux. Ah, mais maintenant en entrant à Jérusalem, c’était le moment. Voici venir le Fils de David, l’héritier légitime du trône, en entrant à Jérusalem sur un anôn ! Voici notre roi !

Jésus se présentait comme le roi d’Israël, mais quel genre de roi ?

Les Juifs cherchaient un libérateur, un roi puissant, quelqu’un qui les délivre de l’oppression et de la domination romaines. Quelque deux cents ans auparavant, les Maccabées avaient brisé la domination syrienne. Les Juifs célébraient la grande victoire en agitant des branches de palmier. Maintenant, semblait-il, Jésus acceptait enfin d’être leur roi ! C’était un temps de victoire. Un temps de fête.

Mais ils n’avaient pas prêté une attention particulière à la prophétie. Oui, Zacharie avait parlé de leur roi à venir : « Voici, votre roi vient. » Mais Zacharie le décrit comme « humble ». 

…Il est humble et monté sur un âne,
Sur un ânon, le petit d’une ânesse » (Zacharie 9:9).

Et il est venu « humble et monté sur un âne », pas sur un cheval de guerre.

Philippiens 2:5–8 (SER) — Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus, 6 lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, 7 mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s’être trouvé dans la situation d’un homme, 8 il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix.

C’est la raison pour laquelle Jésus avait recommandé « sévèrement aux disciples de ne dire  personne qu’il était le Christ » (Matthieu 16:20). Jésus était bien le Messie, mais les Juifs voulaient un Messie militariste, celui qui les délivre des Romains. Jésus est venu comme le Prince de la paix pour faire la paix entre Dieu et l’homme.

Romains 5:1 (SER) — Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ;

Jésus s’est joint aux foules de ceux qui montaient à Jérusalem. Nous pouvons imaginer que les foules derrière Jésus regardaient vers l’avant et se rendaient compte que Jésus accomplissait la prophétie : « Voici, ton roi vient à toi… » Ils commencèrent à crier des louanges : « Hosanna au Fils de David ! » Les foules devant Jésus regardèrent en arrière et se joignirent aux louanges :

Matthieu 21:9 (SER) — Les foules précédaient et suivaient Jésus en criant : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts !

Le bruit devait être étourdissant car toute la ville de Jérusalem était agitée. Ils avaient déjà entendu chanter des pèlerins, mais c’était encore six jours avant la fête et ils n’avaient jamais entendu de telles acclamations.

La personne : « Qui est celui-ci ? »

Matthieu 21:10–11 (SER) — Lorsqu’il entra dans Jérusalem, toute la ville fut en émoi et l’on disait : Qui est celui-ci ? 11 Les foules répondaient : C’est Jésus, le prophète, de Nazareth en Galilée.

« Qui est celui-ci ? »

Ce n’est pas que Jésus était inconnu à Jérusalem. Les habitants de Jérusalem demandaient ce qu’était cette excitation.

« Qui est celui-ci ? »

La question la plus importante qui ait jamais été posée concerne Jésus de Nazareth : « Qui est celui-ci ? »

La question la plus importante qui ait jamais été posée concerne Jésus de Nazareth :
« Qui est celui-ci ? »

Il semble y avoir une fascination éternelle pour Jésus. C’est le moment de l’année où la question de l’identité de Jésus fait la une de plusieurs magazines. Vous pouvez trouver sur Internet Jésus en couverture de Time, Newsweek, US News, Le Figaro, National Geographic, et bien d’autres. Il est traite de

  • Jésus le révolutionnaire
  • Jésus le zélote
  • Jésus le cynique
  • Jésus le magicien
  • Jésus l’exorciste
  • Jésus le rabbin
  • Jésus l’enseignant

La question la plus importante à laquelle vous répondrez est « Qui est celui-ci ? »

C’est cette question qui est posée maintes et maintes fois dans les évangiles. « Qui est celui-ci ? »

« Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? » (Marc 2:7 ; Luc 5:21 ; 7:49).

« Quel est donc celui-ci, car même le vent et la mer lui obéissent ? » (Marc 4 :41 ; Luc 8 :25).

Les démons savaient qui il était : « Je sais qui tu es : le Saint de Dieu » (Marc 1 :24 ; Luc 4 :34).

Jésus a demandé à ses disciples.

Matthieu 16:13–17 (SER) — Au dire des gens, qui suis-je, moi, le Fils de l’homme ? 14 Ils répondirent : Les uns disent Jean-Baptiste ; d’autres, Élie ; d’autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. 15 Mais vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? 16 Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17 Jésus reprit la parole et lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux.

Qu’est-ce que Jésus a dit de lui-même ?

Jean 6:35 (SER) — Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.

Jean 8:12 (SER) — Jésus leur parla de nouveau et dit : Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

Jean 10:7 (SER) — Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, moi, je suis la porte des brebis.

Jean 10:11 (SER) — Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.

Jean 11:25 (SER) — Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ;

Jean 14:6 (SER) — Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

Jean 10:30 (SER) — Moi et le Père, nous sommes un.

Jean 14:9 (SER) — …Celui qui m’a vu, a vu le Père.

C. S. Lewis avait raison lorsqu’il disait que nous ne pouvons pas rejeter Jésus simplement comme un bon enseignant. Jésus ne nous a pas permis cette option. Prétendant être Dieu, il était soit un menteur, soit un fou, soit le Seigneur qu’il prétendait être.

Conclusion

« Qui est celui-ci ? »

Zacharie avait dit : «Voici, votre roi vient à vous, humble et monté sur un âne.» Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Il est le Roi.

Dans seulement six jours, le roi d’Israël serait suspendu à une croix. Le gouverneur romain Pilate ferait mettre une inscription sur la croix : « Jésus de Nazareth, le roi des Juifs ». Il serait écrit en araméen, latin et grec pour que tout le monde sache que Jésus est le Roi.

Si la croix était la fin de l’histoire, il n’y aurait pas d’histoire. Il n’y aurait pas de fête. Il n’y aurait pas de dimanche des Rameaux. Il n’y aurait pas d’église, pas de Bibles, pas de célébrations, pas de chrétiens. Jésus aurait été oublié depuis longtemps.

Mais la croix n’était pas la fin. Il est mort pour nos péchés, tout comme les Écritures de l’Ancien Testament avaient dit qu’il le ferait. Il a été enterré. Et il fut ressuscité le troisième jour, comme l’avaient prophétisé les Écritures de l’Ancien Testament.

Aujourd’hui, les croyants du monde entier célèbrent l’Entrée Triomphale à cause de la croix et de la résurrection du Christ.

Aujourd’hui, les croyants du monde entier célèbrent l’Entrée Triomphale avec des branches de palmier qui vont se sécher. Mais nous attendons avec impatience notre avenir éternel qui ne s’effacera jamais lorsque nous serons réunis autour du trône de Dieu et de l’Agneau, comme nous le lisons dans le livre de l’Apocalypse :

Apocalypse 7:9–10 (SER) — Après cela je regardai, et voici une grande foule que nul ne pouvait compter, de toute nation, de toutes tribus, de tous peuples et de toutes langues. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes à la main. 10 Et ils criaient d’une voix forte : Le salut (est) à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.

Pour faire partie de ce groupe, nous devons être en mesure de répondre correctement à la question « Qui est celui-ci ? »


[1]DA Carson, « Matthieu », dans The Expositor’s Bible Commentary : Matthieu–Mark (Revised Edition) , éd. Tremper Longman III et David E. Garland, vol. 9 (Grand Rapids, Michigan : Zondervan, 2010), 496.

[2]RT France, Matthieu : une introduction et un commentaire , vol. 1, Tyndale New Testament Commentaries (Downers Grove, Illinois : InterVarsity Press, 1985), 302.

[3]Jean D. Barry et al., eds., « Daughter of Zion », dans The Lexham Bible Dictionary (Bellingham, WA : Lexham Press, 2016).

« Devant mon Père qui est dans les cieux »

Puisque le Père et Dieu et que Jésus est Dieu, peut-on dire que le Fils est le Père ? L’Église Pentecôtiste Unie enseigne que Dieu s’est manifesté parfois comme Père, parfois comme Fils et parfois comme Saint-Esprit, mais que ces trois titres ne représentent pas une réalité ontologique.

Y a-t-il une distinction réelle entre trois personnes dans une seule divinité ? Le Fils de Dieu est-il notre Père céleste ?

En lisant le Nouveau Testament, il semble que chaque page réponde à cette question. Voici un exemple. Notez attentivement ce que dit Jésus : 

Matthieu 10:32–33 (SER)  —  C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux ;  mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux.

Jésus parle de son Père céleste et du jugement futur lorsqu’il confessera DEVANT SON PÈRE ceux qui le confessent maintenant devant les autres. Par contre, il reniera DEVANT SON PERE ceux qui le renient maintenant devant les autres.

Dans ce jugement futur, il y aura une communication entre le Fils et son Père par laquelle le témoignage par Jésus devant son Père déterminera si son Père nous permet d’entrer dans son royaume céleste.

Il est clair que le Père est le seul vrai Dieu (Jean 17:3) et que le Fils est aussi le seul vrai Dieu. Pourtant le Père n’est pas le Fils, et le Fils n’est pas le Père. Jésus, le Fils de Dieu, nous reconnaîtra ou nous reniera DEVANT SON PÈRE sur la base de notre relation avec lui, Jésus Christ le Fils.

Jean 14:6 (SER)— Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

Voir aussi :

 

25 décembre : La naissance de Jésus

25 La naissance de Jésus

La naissance de Jésus

Lecture de l’Avent : Luc 2:1-20 ; Matthieu 2:1-12; Michée 5:2

Luc et Matthieu nous racontent les histoires bien-aimées de la naissance du Seigneur Jésus-Christ et des circonstances qui l’entourent. Le récit de Luc suit la naissance de Jean-Baptiste et la prophétie de Zacharie concernant le ministère de Jean en tant que précurseur du Seigneur (Luc 1:57-80). Luc se concentre ensuite sur les circonstances immédiates de la naissance du Christ, la circoncision du bébé (brephos) huit jours plus tard, et les prophéties de Siméon et d’Anne.

Matthieu reprend le récit un peu plus tard lorsque Jésus n’est plus appelé un bébé (brephos), mais un enfant (paidion). Matthieu commence par les mots « Or, après que Jésus fut né… » (Matthieu 2:1, DBY). Il parle des mages d’Orient qui sont venus de l’est à Jérusalem à la recherche du « roi des Juifs qui vient de naître » (2:2). Il parle de la rage d’Hérode et le massacre de tous les enfants mâles de Bethléhem de deux ans et au-dessous. Il raconte comment Joseph, suivant les instructions reçues d’un ange en songe, s’enfuit en Égypte avec Marie et l’enfant. Considérons d’abord la naissance à Bethléhem.

LA NAISSANCE À BETHLEHEM

On peut se demander pourquoi Marie était à Bethléhem, à environ 145 km de sa ville natale de Nazareth, lorsqu’elle a donné naissance à l’enfant Jésus. Cette circonstance inhabituelle s’est résulté d’un décret de l’empereur romain « César Auguste que tout le monde soit enregistré » pour les impôts (Luc 2:1). Luc explique,

Luc 2:3–5 (SER)  —  Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville.  Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée dans la ville de David appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David,  afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.

Ici, nous apprenons, d’un point de vue naturel et politique, pourquoi Marie et Joseph étaient à Bethléhem avec le rappel important que Joseph « était de la maison et de la lignée de David ». Comme nous l’avons vu, Jésus, adopté par Joseph, était l’héritier légitime du trône de David. Joseph, Marie et Jésus étaient à Bethléhem parce que l’empereur avait publié le décret.

L’IMPORTANCE DE BETHLÉHEM

Bethléhem n’aurait pas été considérée comme importante au moment de la naissance de Jésus. Même si c’était le lieu de naissance de David (1 Samuel 17:12), ce n’était qu’un village quand Jésus est né.[1]

Lorsque les mages d’Orient ont demandé à Hérode, roi de Judée, où ils pouvaient trouver « le roi des Juifs qui vient de naître », Hérode, le roi des Juifs, a commencé sa propre recherche. « Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ » (Matthieu 2:4). Son but n’était pas d’adorer l’enfant comme il le prétendait, mais de le détruire.

Le roi Hérode demanda aux chefs des prêtres et aux scribes où le Christ devait naître. Ils savaient que 500 ans auparavant, Dieu avait révélé par le prophète Michée le lieu de la naissance du Christ :

Micah 5:2 (SER)  —  Et toi, Bethléhem Éphrata Toi qui es petite parmi les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël Et dont l’origine remonte au lointain passé, Aux jours d’éternité.

Bethléhem était « trop petite ». « Ô petite ville de Bethléhem » avait paru si insignifiante. Sauf que Dieu avait choisi Bethléhem comme lieu de naissance de son Fils. Les scribes et les principaux sacrificateurs répondirent à Hérode :

Matthew 2:5–6 (SER)  —  Ils lui dirent : A Bethléhem en Judée, car voici ce qui a été écrit par le prophète :  Et toi, Bethléhem, terre de Juda Tu n’es certes pas la moindre Parmi les principales villes de Juda ; Car de toi sortira un prince, Qui fera paître Israël, mon peuple.

De Bethléhem viendrait un dirigeant en Israël. Michée avait dit que son « origine remonte au lointain passé, Aux jours d’éternité. ». Ce futur dirigeant entrerait dans le temps en venant de l’éternité. Le roi Hérode s’est avéré impuissant face au décret de Dieu.

LES LETTRES DE CRÉANCE DIGNES DE CONFIANCE

Lorsqu’un pays envoie un ambassadeur dans un autre pays, toutes les informations pertinentes identifiant l’ambassadeur sont transmises au pays hôte bien avant son arrivée afin qu’il soit reconnu comme le représentant légitime.

Au cours des siècles, remontant à quatre mille ans, Dieu a parlé de diverses manières aux pères par les prophètes (Hébreux 1:1). Il a révélé des détails spécifiques sur Celui qui représenterait et parlerait pour le Père afin que nous puissions l’identifier comme le seul à avoir les lettres de créance appropriées. Le Messie, le Christ, serait de la postérité de la femme, un descendant d’Abraham, « l’étoile » de Jacob, de la tribu de Juda, un descendant de David, né de la vierge dans le village de Bethléhem. Il serait le Fils de David, le Fils de l’homme et le Fils de Dieu. Il serait Emmanuel, « Dieu avec nous ». Il serait la Branche juste, le Serviteur Souffrant et le Seigneur de Gloire ressuscité.

Celui-ci, né dans la petite Bethléhem, sera le Souverain qui fera paître le peuple de Dieu. Suivons l’exemple des mages venus d’Orient. Prosternons-nous et adorons-le (Matthieu 2:2, 11).


[1] James M. Houston, « Bethlehem », in Baker Encyclopedia of the Bible (Grand Rapids, MI: Baker Book House, 1988), 290.

Voir aussi “Lecture de l’Avent” :

24 décembre : La Parole faite chair

24 La Parole faite chair

La Parole faite chair

Lecture de l’Avent du 24 décembre : Jean 1:1-14

Les auteurs des Évangiles ancrent la venue de Jésus-Christ dans les Écritures de l’Ancien Testament. Matthieu retrace la généalogie du Christ depuis l’appel d’Abraham jusqu’à David (Matthieu 1:1). Luc remonte plus loin, retraçant à l’inverse la généalogie du Christ jusqu’à « Adam, le fils de Dieu » (Luc 3:38). Mais Jean regarde au-delà d’Abraham et d’Adam vers un « temps » avant le temps.

LA PAROLE ETAIT DIEU

Le verset d’ouverture de Jean remonte avant l’histoire humaine, avant les six jours de la création, avant le temps lui-même. Jean commence son Evangile dans l’éternité passée :

Jean 1:1 (SER)  —  Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

Les Juifs fidèles savaient que les Écritures commençaient par les mots « Au commencement… » (Genèse 1:1). En lisant l’Évangile de Jean, ils s’attendraient à ce que le mot suivant soit « Dieu ». « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Au lieu de cela, dans l’Évangile de Jean, ils lisent : « Au commencement était la Parole. » Jean poursuit en disant : « et la Parole était Dieu ».

Ainsi, au commencement, la Parole était. La Parole était Dieu. Elle n’a pas commencé à exister ; elle existait déjà. Elle — la Parole — « était » éternellement parce que « la Parole était Dieu ».

LA PAROLE ÉTAIT AVEC DIEU

« Au commencement était la Parole… et la Parole était Dieu. » Pourtant, entre ces deux phrases, Jean a écrit : « et la Parole était avec Dieu ». Tout en affirmant la divinité de la Parole (« la Parole était Dieu »), il maintient soigneusement l’identité distincte de la Parole en répétant au verset 2 : « Elle était au commencement avec Dieu » (pros ton theon). La Parole était dans une communion dynamique avec Dieu et pourtant la Parole était Dieu. Jean tient en tension ces deux vérités : la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Nous ne devons pas nier l’une ou l’autre vérité.

Jésus affirme cette compréhension dans sa prière à son Père la veille de sa crucifixion. Il se réfère à la gloire qu’il a partagée avec son Père avant que le monde n’existe :

Jean 17:5 (SER)  —  Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût.

LA PAROLE AVEC NOUS

Matthieu indique la naissance du Christ comme un accomplissement de la promesse d’Ésaïe selon laquelle l’enfant né de la vierge serait appelé Emmanuel, « Dieu avec nous » (Ésaïe 7:14; Matthieu 1:23). Jean parle de la Parole éternelle qui a pris sur sa personne l’humanité et s’est faite « chair » pour habiter parmi nous :

Jean 1:14 (SER)  —  La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.

En contemplant le sens de Noël, nous comprenons que la Parole éternelle, qui était en communion éternelle avec le Père et qui venait du Père, a pris sur sa personne la nature humaine afin que, par sa vie, sa mort et sa résurrection, nous puissions nous aussi avoir communion avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ (1 Jean 1:3).

23 décembre : Jésus-Christ, Fils de David, Sauveur, Emmanuel

23 December Jesus Christ FRENCH

Jésus-Christ, Fils de David, Sauveur, Emmanuel

Lecture de l’Avent pour le 23 décembre : Matthieu 1

Le chapitre d’ouverture de l’Évangile selon Matthieu est un autre exemple des auteurs du Nouveau Testament reconnaissant que les anciennes prophéties se sont accomplies en Jésus-Christ. (Voir la lecture de l’Avent du 22 décembre.)

Matthieu ouvre le Nouveau Testament par ces mots : « Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham » (Matthieu 1:1). Immédiatement, il retrace la descente de Jésus d’Abraham à travers la lignée royale de Juda via « le roi David ». Abraham est mentionné trois fois (1:1, 2, 17), mais l’accent est mis sur David qui est mentionné six fois dans quatre versets (1:1, 6, 17, 20), la deuxième fois comme « le roi David » (1:6).

JOSEPH, LE MARI DE MARIE

Dans la généalogie, Matthieu utilise le verbe « engendra » 39 fois : « Abraham engendra Isaac ; Isaac engendra Jacob… » etc. Lorsqu’il arrive à Joseph, le schéma change. On dit pas que Joseph soit le père de Jésus, mais plutôt « l’époux de Marie, de laquelle Jésus est né, qui est appelé Christ » (1:16).

Reprenant l’histoire au verset 18, Matthieu déclare clairement que Joseph n’était pas le père biologique de Jésus. Marie était promise en mariage à Joseph, un statut juridique aussi contraignant que le mariage, mais ils n’étaient pas encore « réunis » car les noces de mariage n’avaient pas encore eu lieu. Lorsque Joseph a appris que Marie était enceinte, sachant qu’il n’avait pas été avec elle, il a naturellement supposé qu’elle ait été avec un autre homme et a décidé de divorcer en privé.

Alors que Joseph réfléchissait à son plan, Dieu est intervenu. Un ange du Seigneur lui apparut dans un rêve et s’adressa à lui comme « Joseph, fils de David », lui rappelant « son ascendance légale par laquelle il était le successeur légitime au trône de David ».[1] L’ange soulage ses craintes au sujet de Mary. Elle était encore vierge : « l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit » (1:20).

JÉSUS, LE CHRIST, LE FILS DE DAVID

« Elle enfantera un fils », lui dit l’ange, « et tu lui donnera le nom de Jésus. » Nommer l’enfant était un acte juridique d’adoption. En vertu de cette adoption, Jésus est comme Joseph « un successeur légitime au trône de David ». Comme l’ange a adressé Joseph comme « fils de David », Jésus serait appelé « le Fils de Dieu » (encore huit fois dans cet Evangile) accomplissant la promesse que Dieu avait faite à David (2 Samuel 7:12-13). Alors que Joseph et Jésus étaient tous deux des successeurs légitimes au trône, Jésus seul était le Messie promis, le Christ (1:1, 16, 17, 18 ; 2:4 ; etc.).

JÉSUS, LE SAUVEUR

Ainsi, cet enfant, conçu en Marie du Saint-Esprit, porterait le nom de « Jésus » de l’hébreu Yeshua, ou Joshua, signifiant « Yahvé sauve ». « tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (1 : 21).

JOSEPH, L’HOMME OBÉISSANT

Tandis que Luc raconte l’histoire de la naissance de Jésus du point de vue de Marie, Matthieu se concentre sur Joseph. Marie était soumise (Luc 1:36) ; Joseph était obéissant :

Matthew 1:24–25 (SER) — A son réveil, Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme chez lui. Mais il ne la connut pas jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné :

  1. Il a pris sa femme.
  2. Il n’a pas eu de relations avec elle jusqu’à ce qu’elle ait accouché. Cela implique qu’il a eu des relations conjugales normales avec Marie après la naissance de Jésus. Ses frères sont fréquemment mentionnés (Mat 13:55 ; Marc 6:3 ; Jean 2:12 ; 7:3, 5, 10 ; Actes 1:14 ; 1 Cor. 9:5 ; Gal. 1:19).
  3. Il appela son nom Jésus.

JÉSUS, IMMANUEL, « DIEU AVEC NOUS »

Jésus n’est pas un simple enseignant, pas un gourou, pas Muhammad ou Gandhi. Il est « Dieu avec nous ».

— Michael Green

Matthieu déclare spécifiquement que cette conception vierge était un accomplissement de la prophétie donnée par Ésaïe 7:14,

Matthew 1:22–23 (SER) — Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait déclaré par le prophète : Voici que la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils Et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec nous.

Emmanuel : Dieu avec nous. Ce n’est pas nous qui faisons notre propre chemin vers Dieu. Non, Dieu a fait son chemin jusqu’à nous. Jésus est Dieu avec nous.

Jésus n’est pas un simple enseignant, pas un gourou, pas Muhammad ou Gandhi. Il est « Dieu avec nous ». C’est la revendication essentielle sur laquelle le christianisme est construit. C’est une revendication qui ne peut être abandonnée sans abandonner la foi dans son intégralité.[3]

Dieu avec nous. «  Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28:20).


[1] Craig Blomberg, Matthew, vol. 22, The New American Commentary (Nashville: Broadman & Holman Publishers, 1992), 53.

[2] Ibid.

[3] Michael Green, The Message of Matthew: The Kingdom of Heaven, The Bible Speaks Today (Leicester, England; Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 2001), 59–60.